Magnifique tableau, huile sur toile de l’école italienne de la fin du XVIIe siècle, représentant une scène mythologique inspirée des exploits d’Hercule. Cette œuvre illustre le célèbre épisode où Hercule vole le bétail de Géryon, sous le regard des Nymphes des Héspérides un des Douze Travaux, le 10ème  plus précisément. 
À droite, les nymphes des Hespérides ajoutent une touche poétique et légendaire à la composition.

Cette pièce s’inspire d’une gravure du maître Giulio Bonasone (ou Giulio de Antonio Buonasone), artiste renommé de la Renaissance italienne, actif au XVIe siècle. Bonasone, né à Bologne vers 1498, est connu pour ses œuvres mêlant puissance narrative et élégance graphique, ce qui se reflète ici dans une interprétation picturale raffinée.
Ce tableau a été rentoilé pour assurer sa conservation et présente une palette de couleurs chaleureuses, typique des productions italiennes de cette époque, ainsi qu'un souci du détail inspiré de l'esthétique Renaissance. C'est une œuvre imprégnée d'histoire et de mythologie, parfaite pour les amateurs d'art et les collectionneurs
Dimensions : 96 x 61 cm
État : Bon état général, rentoilé.

Expédition très soignée 

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10) Les bœufs de Géryon 
Eurysthée exigea qu’Heracles lui amène les bœufs roux de Géryon, géant colossal, dont le corps se composait de trois corps. Géryon était roi de Tarlessos, en Espagne, ville qui se situait en Andalousie. Il possédait un troupeau de bœufs d'une grande beauté, gardé par un berger, Eurythéon et par un monstrueux chien à deux têtes, Orthos.
Pour obéir à ce nouvel ordre, Heracles partit vers l'Occident en longeant la côte africaine. Arrivé au détroit qui sépare l'Europe de l'Afrique, il éleva deux colonnes, une sur chaque continent, pour commémorer son passage. On les appelle depuis les colonnes d'Hercule.
A cet endroit, le soleil, très ardent, incommoda Heracles, qui banda son arc et décocha une flèche contre lui. Étonné de cette audace, le Soleil, pour apaiser le vaillant héros et lui permettre de continuer sa route, lui prêta la coupe d'or qui le transporte à travers l'océan et le guide jusqu'aux rivages où il remonte au ciel pour éclairer la Terre.
Heracles s'embarqua donc dans la coupe et parvint au terme de son voyage. Il passa la nuit à épier les troupeaux. Le chien bicéphale, Orthos, aboya mais Heracles l'assomma d'un coup de massue. Il fit subir le même sort au bouvier, accouru au secours de son chien, puis il décocha à Géryon une flèche fatale qui transperça ses trois corps en même temps.
Victorieux, il ramena le troupeau à Eurysthée.